Paul Razavet Video
cantante lirico francese
- tenore
- Francia
- cantante lirico
Ultimo aggiornamento
2024-04-28
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Dans le cadre du projet ÉCLAIRCIES 2021-2022, présentation du spectacle "Rise Up" crées avec deux classes de 5e à Saint-Maixent l'École Projet soutenu par la DRAC Nouvelle-Aquitaine et le Rectorat Captation au théâtre AGAPIT par Alan le Razavet Lumières par Quentin Lahjaily Musique "Je t'aime" d'Irène Dresel
Halévy Boyer Vallade Flégier Humbert Jean Noté Dyck Albers Marcelle Demougeot Caruso Razavet Massenet Carrère Opéra Nice Covent Garden Théâtre Monnaie Odeon 1872 1897 1898 1904 1907 1911 1914 1919 1920 1924 1944
Air du cardinal: "Si la rigeur et la vengeance" Paul Aumonier naquit le 7 juillet 1872. Issu d'une famille bourgeoise. Celle-ci n'accepta qu'avec beaucoup de difficultés et à contre-coeur qu'il voulût devenir artiste lyrique. Il entra malgré tout au Conservatoire de Paris, dans la classe de Melchissedec, le grand baryton que l'on sait. Avant même de signer son premier contrat au Thêatre, la maison Pathé fit appel au jeune Aumonier (qui venait d'obtenir un premier prix de chant) pour immortaliser dans la cire quelques airs d'opéra et mélodies. Cette firme bien connue et qui en était à l'ére des balbutiements, demanda donc à notre basse d'enregistrer son premier cylindre 'Charles VI (de Halévy: Guerre aux Tyrans'. L'étiquette portait sur la boite "chanté par Aumonier, Basse chantante, 2°prix du Conservatoire" (c'est le cylindre n°23). Il avait tout juste 25 ans. A cette époque n'était pas encore connu les sytèmes de duplication et Paul Aumonier, tout comme ses autres partenaires (Mary Boyer, Gautier, Vallade, etc) étaient obligés de chanter chaque morceau autant de fois que la firme Pathé Frères le lui demandait, ceci pour le même air et souvent plus d'une vingtaine de fois de fois dans la même journée. Il enregistra de cette façon la mélodie la plus célèbre de son répertoire "Le Cor" de Flégier un à un plus de 500 fois! Nous étions en 1898. Paul Aumonier grava par la suite cet air typique de basse profonde tant sur des cylindres que disques à saphir ou à aiguille au moins 12 fois; bien davantage d'après son épouse. C'est donc lui qui détient le record du nombre le plus important d'enregistrements de cet air fameux. Il est vrai que Paul Aumonier possédait un des plus beaux Fa et Ré graves parmi les basses de son époque. Cependant, car on peut tout avoir, Humbert Tomasis demeurant de nos jours encore une exception d'étendue vocale, l'aigu était limité et parfois un peu "raide". Mais la profondeur, la qualité et la sonorité des notes graves étaient tellement belles...! belles et authentiques, car il n'existaient aucun moyen des traficotages d'aujourd'hui. NDLR: Faisons ici une parenthèse et comparons le fameux final du 'Cor' de Flégier chanté successivement par Jean Noté, et par Paul Aumonier, tous deux de l'Opéra: - Le Cor - final - par Aumonier - Disque 897 Pathé - Le cor - final - par Jean Noté - Disque P2100 Pathé - enregistrement APGA Après avoir fait résonner sa voix de basse profonde sur la totalité des scènes de province (Monte-Carlo, Lyon, Vichy puis Lausanne, Alger, Bruxelles,...) il eut son port d'attache durant quelques saisons à l'opéra de Nice. C'est dans cette ville que le 21 mars 1907 il chanta Tannhäuser avec l'illustre ténor wagnérien Van Dyck et le baryton Albers. Il signe un contrat d'exclusivité avec la maison d'édition mutualiste Association Phonique des Grands Artistes qui durera jusqu'en 1911. Puis Rouen l'applaudit ensuite dans le Roi de "Lohengrin" interprété auprès de Marcelle Demougeot. Le Covent Garden de Londres se rappela longtemps la soirée de gala durant laquelle dans Aïda il chanta Ramfis aux cotés de Caruso! Puis dès 1920 et ce durant plusieurs saisons le Grand Théatre de Bordeaux l'acclama chaleureusement: il était la basse noble attitrée et y chanta auprès de Razavet, Arnal, Lapelletrie, Charat, Yché, Augusta Garcia, etc. Il y repris entre autres le Cid de Massenet en 1924. Dans le rôle du Cardinal dans La Juive d'Halévy Il fut engagé à l'Opéra en 1914. Le contrat fut honoré seulement en 1919 en raison de la Grande Guerre. Il débuta sur notre scène nationale le 18 Août dans le vieillard hébreu (de Samson et Dalila), suivi de Salambo (Giscon), Aïda (Ramfis), Roméo (Frère Laurent), Rigoletto (Sparafucile). Aumonier, d'une scrupuleuse conscience professionnelle, était aussi un musicien accompli connu pour sa droiture et son honnêteté légendaires; un jour il refusa un contrat en Belgique pour interpréter au Théâtre royal de la Monnaie Phanuel (dans Hérodiade). Il avait tout simplement donné son accord pour prêter son concours gratuit durant une soirée lyrique à une oeuvre charitable. On s'en doute, il ne fit jamais fortune et décéda dans son modeste appartement montmartrois, rue Colaincourt le 24 mai 1944 dans sa 72e année. Il fut inhumé dans le cimetière Saint-Vincent de Montmartre. Un article signé Jean-Pierre Carrère avec tous nos remerciements, ainsi que pour Samuel et Serge pour le prêt de leurs disques d'Aumonier Au phonographe, il aura enregistré en premier chez Pathé dés 1897, mais aussi chez APGA, Berliner, Columbia, G&T, Odeon. les disques d'Aumonier sont rares et estimés des collectionneurs, à bien juste titre.
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