ensemble musical italien
Dernière mise à jour
2024-04-28
Actualiser
2021-12-20 05:00:00
Voici tout juste trois siècles, le 20 décembre 1721 (dans le calendrier grégorien), a lieu la création d’un nouvel opéra de Haendel au King’s Theatre de Londres, Floridante, sur un livret de Paolo Antonio Rolli. Ce dernier, écrivain italien installé en Angleterre, n’en est pas à son premier texte, même s’il n’avait encore jamais travaillé avec Haendel. Il avait plutôt servi l’un de ses rivaux, Bononcini. C’est d’ailleurs peut-être pour damer le pion à ce dernier qu’Haendel fait appel à ce librettiste, de manière à faire plus italien que l’italien, et donc épouser la grande mode du moment en montrant par la même occasion qu’il sait tout faire. Haendel, fichu caractère notoire, n’est pas du genre à partager, surtout pas le succès. Rolli est allé chercher une pièce de Francesco Silvani qui datait de la fin du siècle précédent : La Costanza in trionfo, alors mise en musique par Marco Antonio Ziani. Mais […]
2020-12-30 05:35:45
En 1743, Christoph Willibald Gluck n’a pas encore 29 ans lorsqu’il présente son troisième opéra en Italie, et le deuxième pour le Teatro Regio de Milan après le succès de son premier essai, Artaserse, deux saisons plus tôt. Porté par une belle distribution dominée par Carestini et les valeureuses Casarini, Stabili et Elmi, il lui assure un beau succès qui vaudra une diffusion notable de l’œuvre à une époque où une création chasse l’autre. Gluck a joué la sécurité en optant pour Demofoonte, un des drames les plus populaires de Pietro Metastasio*, qu’il a d’ailleurs à peine modifié. En Thrace, on sacrifie chaque année une vierge au culte d’Apollon. Le sort désigne Dircea, mais petit souci : vierge elle n'est point, car elle est secrètement mariée à Timante, fils du roi Demofoonte, de qui elle a un enfant. Un malheur n’arrivant jamais seul, Timante se voit promis à la princesse Creusa. […]
2018-11-12 03:44:42
[…] chaotique. En revanche, les beaux costumes de Macha Makeïeff ont pour eux leur simplicité, qui tranche sur les lourds oripeaux que l’on est souvent habitué de voir dans cette œuvre. Fluide aussi est la direction d’Emmanuelle Haïm, au risque de lasser par manque de rebonds dramatiques, et par sa préférence marquée pour les instrumentistes souvent aux dépens des voix. Malgré les excellents musiciens du Concert d’Astrée, nous lui préférons Nicolaus Harnoncourt, et surtout Alan Curtis (Il Complesso Barocco), peut-être moins orthodoxe, mais oh combien plus théâtral. Il n’en reste pas moins que la salle a fait un excellent accueil à cette production, tant par sa qualité d’écoute que par ses applaudissements chaleureux au rideau final. Il faut dire que le plateau brille par son équilibre et son excellente cohésion, sans qu’aucun des interprètes ne tire la couverture à lui, même si beaucoup d’entre eux ont déjà entamé une belle carrière […]
2015-07-16 11:43:15
Le claveciniste, musicologue et chef d’orchestre baroque Alan Curtis est décédé à l’âge de 81 ans. Né aux Etats-Unis, Alan Curtis avait contribué à la redécouverte de nombreuses partitions de musique ancienne et baroque. Il avait fondé, en 1977, l’ensemble Il Complesso Barocco avec lequel il avait enregistré de nombreux disques dont des intégrales d’opéra de Haendel (Ariodante, Arminio, Berenice) et de Monteverdi (Il ritorno d’Ulisse in patria).