ensemble musical tchèque
Commémorations 2025 (Création: Collegium 1704)
- Tchéquie
réseaux sociaux
streaming
chaînes vidéo
Dernière mise à jour
2024-04-29
Actualiser
2022-11-06 19:53:37
Smetana : Ma Patrie authentique ?
Bedřich Smetana (1824-1884) : Ma Patrie. Collegium 1704, direction : Václav Luks. 2021. Livret en anglais, français, tchèque et allemand. 78’56’’. Accent. ACC 2378. Accent publie la captation live d’une interprétation du cycle complet de Ma […]
2022-05-20 13:45:00
Après avoir intronisé George Petrou (héros du concert d’ouverture et maître d’œuvre de Giulio Cesare), l’Internationale Händel-Festspiele Göttingen s’offrait le luxe de confier Belshazzar à Vaclav Luks. Nous aurions préféré qu’il soit invité avec les forces vives de son Collegium 1704, qui viennent de nous offrir une éblouissante lecture d’Alcina à Versailles et à Caen. Néanmoins, force est de reconnaître que le musicien a réalisé un travail remarquable tant à la tête du Concerto Köln que du NDR Vokalensemble. L’orchestre se montre à la hauteur de sa réputation, n’était un flottement passager en seconde partie, suppléant même, sous la conduite visionnaire de Luks, le déficit de caractérisation de l’un ou l’autre soliste. Le chef brosse large et peint à fresque, sans toutefois rien sacrifier à la précision du détail et de l’articulation, exaltant le dramatisme de cet opéra qui n’ose pas dire son nom. Et le théâtre de s’inviter à l’église, dans cette même St. Johannis-Kirche où Belshazzar fut joué en 1959. Certains […]
2022-05-11 04:00:00
[…] parcours de Karina Gauvin. La dynamique s’est légèrement réduite, l’aigu manque parfois de plénitude, les traits sont moins acérés (« Ma quando tornerai »), mais l’opulence nacrée du médium impose d’emblée (« Di’, cor mio ») la beauté lasse de la magicienne dont les pouvoirs commencent de s’estomper et que l’amour rend tragiquement vulnérable. Sublimé par une pénombre infiniment suggestive, « Ah ! mio cor ! » est le climax espéré, grandiose et pourtant subtilisé jusqu’au murmure, soutenu par la pulsation quasi organique du Collegium 1704. Nous partageons sans réserve l’enthousiasme de Guillaume Saintagne à l’endroit de Václav Luks et de son ensemble, y compris dans les interventions solistes. A-t-on déjà entendu pareille effusion du violoncelle dans « Credete il mio dolor » ? Sans surprise, Morgana échoit à un soprano d’essence légère, en l’occurrence acidulé mais relativement agile (Mirella Hagen), bien que certains suraigus détonnent. Un autre choix était pourtant possible, la présence de Karina Gauvin durant son lamento nous rappelant qu’elle campa aussi […]