Teatro Della Pergola Actualités
Théâtre à Florence, Italie
- Florence
- Italie
Dernière mise à jour
2024-04-29
Actualiser
2022-05-18 04:00:00
C’est pour Charles Workman qu’on avait eu envie d’entendre et de voir ce Ritorno d’Ulisse in Patria. S’il y est en effet tout à fait remarquable, l’ensemble de la production nous laissa d’abord sur un sentiment de frustration. Rien de rédhibitoire, quelques prestations savoureuses, une mise en scène élégante, en tout cas sans faute de goût, mais l’ensemble nous parut à la première vision mi-chèvre, mi-chou. Une seconde vision convainquit bien davantage. Ulysse revient à Ithaque et Monteverdi à Venise Carnaval 1640 : Monteverdi est de retour à Venise et fait représenter Il Ritorno d’Ulisse in Patria au Teatro San Cassiano. Ce théâtre, le premier à être ouvert au public payant, a été inauguré en 1637 avec l’Andromeda de Francesco Manelli. Ce Manelli, qui dirige le théâtre, vient de Rome et il amène au San Cassiano l’opéra à la romaine : machinerie, grand spectacle, grand concours de castrats. On s’éloigne […]
2021-12-17 05:00:00
Evidemment que c’est une initiative intéressante ! Elle l’aurait été encore davantage si toute la distribution avait été francophone. Ce qu’accomplit Ludovic Tézier est assez beau pour qu’on se prenne à rêver d’une Lady Macbeth qui à son instar transfigurerait les assez pauvres mots (euphémisme) du livret de MM. Nuitter et Beaumont. Il s’agit donc de la version de 1865 de Macbeth. En 1847, Verdi avait fait sa première incursion chez Shakespeare en écrivant lui-même son livret (avant de demander à Piave de le mettre en vers). L’œuvre inaugurait pour lui une nouvelle époque : pour la première fois il se servait du recitativo cantando pour les scènes les plus dramatiques (les monologues de Macbeth), tout en conservant les airs fermés du bel canto traditionnel. Il s’était assuré de la présence du baryton Felice Varesi (futur créateur de Rigoletto et de Georgio Germont), condition sine qua non à la composition […]
2021-06-09 04:19:57
Tout avait débuté à l'orée des années 1780. Haydn avait commencé à recevoir la correspondance d’un certain John Gallini, impresario italien devenu anglais et même anobli, qui s’était fixé pour mission de faire venir à Londres celui qui était alors considéré comme l’un des plus grands compositeurs vivants. Mais comme on le sait, Haydn était alors au service exclusif du prince Esterhazy et ses déplacements étaient fort limités en échange de l’obtention par le compositeur de tous les moyens dont il avait besoin. Pour autant, il n’allait guère qu’à Vienne pour y diriger ses œuvres… À la mort de Nicolas Ier Esterhazy, en 1790, le nouveau prince, Paul-Anton n’est pas aussi intéressé par la musique que son père. Il lâche donc un peu – mais pas totalement – la bride à Haydn, qui peut enfin voyager quelque peu, d’autant que le patron reste généreux : Haydn conserve une forte pension et le […]
2019-12-01 07:00:05
« Philippe Jaroussky a débuté sa carrière il y a tout juste vingt ans. Qui aurait osé affirmer, en ces derniers mois du XXe siècle, que le contre- ténor égalerait un jour en popularité le ténor-tout-court serait passé pour un doux hurluberlu. Aujourd’hui, pourtant, les faits sont là. À l’aune d’indicateurs tels que les ventes de disques, les consultations d’extraits sur internet et les couvertures de magazines, Philippe est l’un des chanteurs lyriques les plus connus au monde. ». La célébration de ces 20 premières années de carrière à offert au journaliste et producteur Vincent Agrech l’opportunité d’un livre d’entretien, Seule compte la musique, à paraître dans la collection Via Appia le 4 décembre prochain. En exclusivité, morceaux choisis. Violon ou chant ? « Coup du hasard ou du destin, le jour où j’ai raté mon concours d’entrée à Boulogne en classe de violon, j’ai discuté avec un autre recalé qui faisait […]