Staatstheater Nürnberg Actualités
bâtiment de Nuremberg, Moyenne-Franconie, Allemagne
Commémorations 2025 (Inauguration: Staatstheater Nürnberg (Nuremberg))
- Nuremberg
- Allemagne
Dernière mise à jour
2024-03-25
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2020-02-07 13:03:31
[…] raconte pas, elle dépeint, et il est ainsi difficile de considérer comme un vrai drame lyrique un ouvrage qui prend l’allure d’une suite de tableaux musicaux... aux sortilèges délicieusement désuets. Le Démon, Opéra de Bordeaux ; © Eric Bouloumié Le Démon, Opéra de Bordeaux © Eric Bouloumié Créée au Théâtre Hélikon de Moscou dont le metteur en scène du spectacle Dmitry Bertman assure la destinée depuis 1990, cette coproduction entre le Staatstheater Nürnberg et le Gran Teatre del Liceu de Barclelone atteint les bords de la Garonne, au sublime Grand-Théâtre de Bordeaux. Avec son décorateur Hartmut Schörghofer qui signe également les costumes, ils ont imaginé une grande ellipse boisée, au fond de laquelle se trouve une immense sphère qui se transforme tour à tour, par le jeu d’images vidéo, en vortex, œil, globe terrestre ou encore vitrail coloré (dans la scène de transfiguration finale…). Si le ballet […]
2018-04-26 06:05:09
En mars 2018, Bernd Alois Zimmermann aurait eu 100 ans. Le Staatstheater Nürnberg a choisi de marquer cette date en reprenant son unique opéra (il avait ébauché une Medea mais sa mort prématurée par suicide en 1970 mit un terme au projet). Opéra impossible ou injouable a-t-on dit. Impossible à représenter certainement si l’on veut suivre à la lettre toutes les indications du compositeur qui exige seize chanteurs dont six ténors aigus (!), dix comédiens, une centaine de musiciens (dont d’importantes séries de percussions) répartis sur plusieurs niveaux sur et en dehors de la scène, un chef d’orchestre secondaire, des micros et haut- parleurs, deux écrans de cinéma et j´en passe... Encore s’agit-il là d’une version assagie car la première mouture proposée en 1961 pour l’opéra de Cologne par Zimmermann à Wolfgang Sawallisch et que celui ci refusa, était encore plus ambitieuse et pour tout dire irréalisable. Après Munich, Nuremberg est […]
2018-04-24 09:44:10
[…] des quatre actes. Mikolaj Zalasinski en Giorgio Germont a mérité son triomphe au baisser de rideau. La voix est chaude, un peu sombre au début du II, elle s’éclaircira progressivement. Son jeu est juste, sans grandiloquence mais avec une vraie distinction. Les rôles secondaires sont fort bien distribués : Theresa Steinbach en Annina, la belle Irina Maltseva en Flora et Petro Ostapenko en Douphol sont plus que des faire-valoir. Un mot enfin pour le chœur du Staatstheater Nürnberg, il ne s’est pas contenté de bien chanter, il a occupé la scène intelligemment, suivant à la lettre une direction d’acteurs maîtrisée du début à la fin.
2015-07-08 13:48:03
Opéra, compte rendu critique. Toulouse, Capitole le 30 juin 2015. Giacomo Puccini (1858-1924) : Turandot, Drame lyrique en trois actes sur un livret de Giuseppe Adami et Renato Simoni d’après la fable de Carlo Gozzi créé le 25 avril 1926 à Milan. Nouvelle production en coproduction avec le Staatstheater Nürnberg et le NI Opera (Belfast);Calixto Bieito, mise en scène ; Rebecca Ringst, décors ; Ingo Krügler, costumes ; Sarah Derendinger, vidéo ; Avec : Elisabete Matos ,Turandot ; Alfred Kim, Calaf ; Eri Nakamura, Liù ; Luca Lombardo , l’Empereur Altoum ; In Sung Sim Timur ; Gezim Myshketa, Ping ; Gregory Bonfatti, Pang ; Paul Kaufmann, Pong ; Dong-Hwan Lee, Un Mandarin ; Marion Carroué, Une Servante ; Argitxu Esain , Une Servante ; Dongjin Ahn, Le Prince de Perse ; Choeur et Maîtrise du Capitole : Alfonso Caiani, direction ; Orchestre national du Capitole ; direction musicale, Stefan Solyom.
Erare humanm est , sed persevare diabolicum (1). Quelle tristesse, quelle déception. La princesse Turandot, belle et cruelle, issue d’un conte irisé de couleurs, ravalée au fond d’un dépôt d’usine. Il en fallait de l’impudeur et de l’inculture pour mettre à mal ainsi l’ultime ouvrage de Puccini. ! On ne sait qui plaindre le plus les auteurs de la mise en scène sans poésie ni imagination ou les commanditaires irresponsables et dispendieux de l’argent public. Calixto Bieito est venu, il a sévi qu’ il ne revienne jamais ni à l’opéra, ni surtout à Toulouse avec un tel vide d’idées. La laideur absolue de la vue, sauf les lampions rouges, aura gâché la sublime partition de Puccini pour ceux qui n’ont pu regarder l’orchestre pour retrouver les couleurs et l’intensité musicale de la partition. Car heureusement l’orchestre a été merveilleux de précision, couleurs, nuances et phrasés. La direction de Stefan Solyom […]