Salle Pierre-Boulez Actualités
auditorium de Berlin
Commémorations 2025 (Inauguration: Salle Pierre-Boulez (Berlin))
- Berlin
- Allemagne
Dernière mise à jour
2024-04-29
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2024-04-25 15:22:00
(Bruckner-200) L’une des symphonies les plus colossales de l’histoire, la Huitième de Bruckner, a sonné comme un adieu du doyen des chefs d’orchestre de notre temps, Herbert Blomstedt, à l’Orchestre de Paris, qui l’a honoré d’éblouissante façon
Paris. Philharmonie. Salle Pierre Boulez. Mercredi 24 avril 2024 Herbert Blomstedt (né en 1927) pendant les répétitions avec l'Orchestre de Paris. Photo : Capture d'écran (c) Philharmonie de ParisIntense et touchant, le concert de l’Orchestre de Paris mercredi soir à la Philharmonie de Paris dirigé par Herbert Blomstedt, assis, le geste court mais précis et impérieux, qui restera dans ma mémoire aussi vivant que l’ultime concert parisien, au Théâtre du Châtelet, d’Eugen Jochum en 1986 avec les Bamberger Symphoniker dans la même œuvre, l’immense et puissant chant quasi liturgique qu’est la Symphonie n° 8 d’Anton Bruckner (1824-1896), le chef suédois ayant obtenu de l’orchestre français une exécution d’une densité extraordinaire, et un agencement rare pour lui, avec premiers et seconds violons se faisant face encadrant violoncelles et altos, harpes côté cour, contrebasses à jardin, trompettes côté jardin, tuben et cors à cour, trombones et tuba au centre… Herbert Blomstedt, Orchestre de Paris. Photo : […]
2024-04-20 15:25:00
(Bruckner-200) Luxuriante Symphonie «Romantique» d’Anton Bruckner par les Münchner Philharmoniker et Daniel Harding mis en résonance avec la création du Concerto pour violon n° 2 de Thierry Escaich par Renaud Capuçon
Paris. Philharmonie. Salle Pierre Boulez. Vendredi 19 avril 2024 Daniel Harding, Münchner Philharmoniker. Photo : (c) Bruno SerrouLe premier grand rendez-vous à la Philharmonie de Paris pour le bicentenaire de la naissance du grand symphoniste de Linz Anton Bruckner (1824-1896) est revenu à une phalange bavaroise, l’Orchestre Philharmonique de Munich, que Gustav Mahler dirigea pour la création de ses Symphonies n° 4 (1901) et n° 8 « des Mille » (1910) - ainsi que Le Chant de la Terre en 1911 dirigé par Bruno Walter -, avant que la phalange crée les versions originales des Symphonies n°6 et n° 9 de Bruckner en 1932, qui a offert une passionnante Symphonie n° 4 « Romantique » dirigée avec élégance, précision et générosité par le chef britannique Daniel Harding, ex-directeur musical de l’Orchestre de Paris, avec un phénoménal cor solo, Mathias Piñeira. Daniel Harding, Julian Shevlin (violon solo), Münchner Philharmoniker. Photo : (c) Bruno SerrouLa Symphonie n° 4 en mi […]
2024-04-18 18:19:00
L’Orchestre de Paris dirigé par Andrés Orozco-Estrada a brillamment servi le poétique "Operascape" d’Unsuk Chin avant un tribal "Carmina Burana" de Carl Orff
Paris. Philharmonie. Salle Pierre Boulez. Mercredi 17 avril 2024 Andrés Orozco-Estrada, Orchestre de Paris. Photo : (c) Orchestre de Paris/Philharmonie de ParisCurieux programme cette semaine à la Philharmonie de Paris de l’Orchestre de Paris brillamment dirigé par Andrés Orozco-Estrada, avec deux ouvres formant un violent contraste, une courte création française raffinée, « à la manière de » au lyrisme intense, Operascape d’Unsuk Chin qui a préludé à la l’agressive et primitive cantate Carmina Burana de Carl Orff brute de fonderie dont le succès demeure pour moi un mystère, mais vaillamment exécutée par l’Orchestre de Paris et ses trois chœurs, et des solistes pleins de panache Andrés Orozco-Estrada présentant la partition d'Operascape d'Unsuk Chin, Orchestre de Paris. Photo : (c) Bruno SerrouN’ayant personnellement aucune affinité avec Carl Orff, compositeur officiel du régime nazi qui lui commanda les trop célèbres Carmina Burana qui constituaient l’attraction du concert, j’avais décidé d’assister à ce concert dans le but […]
2024-04-04 16:40:00
L’Orchestre de Paris, de retour des Etats-Unis, retrouvait cette semaine Christoph Eschenbach dans un programme peu couru réunissant Brahms, Bruch et Schönberg
Paris. Philharmonie. Salle Pierre Boulez. Mercredi 3 avril 2024 Christoph Eschenbach. Photo : DRConcert sortant de l’ordinaire que celui proposé cette semaine par l’Orchestre de Paris, qui, dirigé par l’un de ses ex-directeurs musicaux, Christoph Eschenbach, retouvait sa salle après trois semaines de tournée aux Etats-Unis, dans un programme réunissant le méconnu Double Concerto pour clarinette et alto de Max Bruch, et l’orchestration d’Arnold Schönberg du Quatuor pour piano et cordes n° 1 de Johannes Brahms, judicieusement interprétée comme s’il s’était agi de la Symphonie n° 5 du maître de Hambourg. L’originalité de ce programme fait d’autant plus regretter qu’une partie du public se soit sentie peu concernée par le concert, ne cessant de jouer et d’échanger des messages avec des smartphones, malgré les rappels à l’ordre du personnel de la Philharmonie. David Gaillard (alto), Pascal Moraguès (clarinette), Orchestre de Paris. Photo : (c) Bruno SerrouCe sont donc deux œuvres rares que l’Orchestre […]
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