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Dernière mise à jour
2024-05-16
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Sophie Alour, accompagnée de son trio saxophone, guitare et violoncelle, nous dévoile son exploration de la notion du temps dans son nouvel album "Le Temps Virtuose". Inspirée par John Coltrane, elle s'aventure au-delà des frontières du jazz classique, cherchant l'émotion dans le silence et une Harmonie où la musique et les instruments s'entremêlent.
De la relation entre Œdipe et sa mère à l’amour de Phèdre pour Hippolyte, l’opéra a mis en scène des amours incestueuses qui tendent le tissu dramatique jusqu’à des paroxysmes insurmontables ou sidérants. Parce qu’il touche à un tabou fondateur de la civilisation, on pourrait s’en tenir à une lecture autorisé de l’inceste, au risque de laisser dans un état inexplicable le fait que les œuvres lyriques se trouvent alors dans une situation très trouble, génériquement instable. Là où le désir s’emmêle dans la généalogie, il y a ce que Bruno Ducol appelle un métissage : au lieu de se tisser en Harmonie, les liens familiaux se métissent. D’où le mystère de voir, dans son occurrence la plus consacrée, le mot métissage posé sur le fruit d’alliances au-dessus de tout soupçon de consanguinité. De Mozart, il y a certes Mitridate dont l’épouse est convoité par les fils ; de Verdi, il y a Don Carlo qui coulait le parfait amour avec Elisabeth de Valois jusqu’à ce que leur amour devienne impossible quand son père Philippe II fait le projet de se marier avec… Elisabeth de Valois. Mais il y a alors un inceste si littéral qu’il pimente l’intrigue sans faire éclater le drame. Au contraire, nous allons avec Bruno Ducol cherché, dans l’histoire de l’opéra, là où l’inceste tisse ou métisse le drame lyrique, à commencer par la figure d’Œdipe qui nous donnera l’occasion d’entendre un large extrait d’un entretien inédit réalisé il y a dix ans avec le philologue Jean Bollack. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
Il peut paraître étrange que le mot de « sirène » qui désignait les créatures légendaires mi-femme mi-poisson au chant envoûtant, soit maintenant aussi été utilisé pour désigner les appareils de grande puissance sonore qui serve à alerter la population d’un bombardement, d’une attaque ou de quelque danger. À moins que l’étrange homonymie soit en fait significative : sans doute que le charme du chant des sirènes, parce qu’il appelle une somnolence délicieuse, annonce lui aussi un danger aussi brûlant que la sirène des pompiers. Dans le Traité des sirènes, Philippe Beck prévient que les « Sirènes ne disent que cela, probablement : « Viens à la révélation de la vérité des liens, appelée Harmonie, et tu te sentiras délié, libre dans l’espace commun. » » En prétendant soulager une tragédie, les sirènes pourraient bien l’aggraver. S’il y a des musiques qui cajolent pendant que d’autres veulent donner cœur à l’ouvrage et fleur au fusil, ce sont peut-être les deux faces d’une même maldonne musicale. D’ailleurs, ce Traité des sirènes fait suite à un essai, La Berceuse et le Clairon, où Philippe Beck reprend l’adage : « La musique adoucit les mœurs » pour le prolonger : « La musique adoucit les mœurs qu’elle prépare à la guerre. » Philippe Beck est l’invité unique de ce numéro « Claironner » de Metaclassique. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
La petite Harmonie est, dans un orchestre symphonique moderne, constituée d'instruments à vent de la famille des bois : les flûtes, les clarinettes, les hautbois et les bassons, assis juste derrière le pupitre des altos. En renfort de l'orchestre ou brillant en solo, ces instruments nécessitent un souffle et un doigté précis... voire de fins talents de bricoleurs ! Eclairages avec les musiciens de l'Orchestre de Montpellier. Crédits : Production : Opéra Orchestre National de Montpellier Réalisation, Voix Off & Texte : Chloé Kobuta - Cordes Sensibles Enregistrement : Chloé Kobuta, Audrey Brahimi & Romain Roux. Mixage : Steve Mahié Extraits musicaux : Gustav Mahler - Symphonie n°3 - 3ème mouvement, interprété par l’Orchestre national de Montpellier sous la direction de Michael Schonwandt - Bedrich Smetana - Ma Patrie, Die Moldau, interprété par l’Orchestre national de Montpellier sous la direction d’Ariane Matiakh - Antonín Dvořák - Symphonie n°9 en mi mineur, Largo, interprété par l’Orchestre national de Montpellier sous la direction de Tomáš Netopil - Béla Kovács - Hommage à Manuel de Falla, interprété par Andrea Fallico - Sergueï Prokofiev - Pierre et le Loup, Op.67, interprété par le Chamber Orchestra Of Europe, sous la direction de Claudio Abbado. - Maurice Ravel - Ma mère l’Oye, IV. Les entretiens de la belle et de la bête, interprété par l'Orchestre Philharmonique de la Radio Néerlandaise, dirigé par Edward Gardner.
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