Richard Mühlfeld Actualités
clarinettiste
- clarinette
- duché de Saxe-Meiningen
Dernière mise à jour
2024-04-20
Actualiser
2021-03-13 05:07:12
Brahms avait entendu maintes fois la clarinette de Richard Mühlfeld dans l’orchestre de Meiningen, mais c’est en 1891 que ses sonorités réveillèrent en lui une envie d’écrire qui s’était assoupie. Lui qui croyait avoir mis un point final à son œuvre avec son second quintette à cordes op. 111 et n’avoir plus rien à dire (il avait cinquante-sept ans…) se fit violence et composa l’été 1891 un trio op. 114 et un quintette op. 115 avec clarinette, qui lancèrent sa dernière période, et l’on connait la suite, les opus 116 à 119, ces dix-sept pièces dont les plus grands pianistes explorent depuis lors les richesses inépuisables. Mais, selon le mot de Brigitte François-Sappey dans son très beau Johannes Brahms, Chemins vers l’Absolu (Fayard, 2018), il restait quelque chose à dire…. Et ce furent, avant les testamentaires Quatre chants sérieux op. 121, ultimes notes qu’il allait tracer, les deux sonates op. 120 […]
2016-03-24 12:25:45
[…] de ses oeuvres. Heinrich Josef Baermann est premier clarinettiste de Sa Majesté le Roi de Bavière au sein de l’orchestre de la cour. Le concerto n°1 est tourné vers Mozart et suit la coupe traditionnelle en 3 mouvements, vif-lent-vif. Il s’agit ici du finale virtuose et entrainant qui conclue gaiement l’œuvre. 3. Quintette pour clarinette et quatuor à cordes opus 115 en si mineur de Johannes Brahms (1833-1897) Johannes Brahms Richard Mühlfeld Pour Brahms, un siècle plus tard, c’est un dénommé Richard Mühlfeld, pour qui le compositeur compose alors deux Sonates et surtout le Quintette pour clarinette et quatuor à cordes, sommet absolu de la musique de chambre, où le compositeur exploite la veine crépusculaire et intensément nostalgique de l’instrument. 4. Sonate pour clarinette et piano (1962) de Francis […]
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La lettre du musicien (Comptes rendus)
2016-03-08 01:00:00
Prades joue Vienne aux Champs-Elysées
[…] Les nobles thèmes qui se déploient en majeur font ainsi songer au chaos de Milton : ils sont sublimes, impassibles et sans forme au centre de la confusion. Fascinant comme les cordes se métamorphosent, se colorent d’une patine ambrée, trouvent un nouveau point d’équilibre et fusionnent lorsque la clarinette, celle de Michel Lethiec, prend place ensuite au milieu d’elles pour offrir le Quintette op. 115 de Brahms, l’un de ses derniers opus. Inspirée par Richard Mühlfeld, l’œuvre est solaire, généreuse : on y entend déjà le premier Mahler. Lethiec y est plus fluide, plus serein que Vladimir Sorokin ou qu’Eduard Brunner : traits déroulés avec gourmandise dans un esprit d’arabesque et d’improvisation libre. Infléchis par la chaleur des timbres, la respiration du bois, les archets qui tirent et poussent à leur guise gagnent en relief et en grain. Superbe adagio en si majeur ! En seconde partie, renforcé par le […]
2015-04-22 07:56:00
Ce programme viennois pour piano et clarinette fut du plus vif intérêt. On a pu y vérifier l’intérêt des instruments « historiques » pour le répertoire de la fin du XIXe siècle, et même du XXe. Les trois instruments utilisés, qui ne viennent pas du Musée de la musique, sont présentés en français par les interprètes. Lorsque Brahms s’enthousiasma pour le clarinettiste Richard Mühlfeld et lui écrivit ces merveilles que sont le Trio, le Quintette et les Sonates pour clarinette, entendait-il le son doux et mat, comme tamisé que Lorenzo Coppola tire de son instrument de 1864, du modèle Baermann-Ottensteiner… modèle que Mühlfeld avait en effet adopté ? On ne peut pas le savoir. La différence est grande, en tout cas, avec le confort du son de clarinette qu’on connaît aujourd’hui, ne serait-ce que par une jointure entre les registres beaucoup plus audible. Mais, comme sur la clarinette de 1820 utilisée […]
ou
- chronologie: Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): M...