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compositeur espagnol
Commémorations 2025 (Naissance: Pablo del Moral)
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Dernière mise à jour
2024-05-16
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En 1838, Schumann compose son opus 16, les Kreisleriana – une partition dont le troisième mouvement est intitulé « Rasch », que l’on traduit rapidement par l’adverbe « rapidement ». Dans un texte qu’il intitule Rasch, Barthes prend acte des coups qui pulsent dans la musique de Schumann et cherche à préciser le propre du battement schumanien. Barthes écrit : « Il ne s’agit pas de taper des poings contre la porte, à la façon du destin. Ce qu’il faut, c’est que ça batte à l’intérieur du corps, contre la tempe, dans le sexe, dans le ventre, contre la peau intérieure, à même tout cet émotif sensuel que l’on appelle, à la fois par métonymie et par antiphrase, le « cœur ». « Battre », c’est l’acte même du cœur (il n’y a de « battement » que du cœur), ce qui se produit à ce lieu paradoxal du corps : central et décentré, liquide et contractile, pulsionnel et Moral ». Pour déplier la battue dont Schumann peut révéler, par les mots de Barthes, nous recevons la musicologue Sylvie Douche qui, en 2015, organisait avec Eric Marty et Claude Coste un colloque sur Barthes et la musique, la pianiste Laurianne Corneille qui a fait paraître un disque chez Klarthe où elle a enregistré les Kreisleriana de Schumann et la lecture d’extraits du texte de Barthes et la chorégraphe Dominique Brun qui, en travaillant sur la partition de Schumann, y a trouvé corps dans la lecture de Roland Barthes. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
durée : 00:02:55 - Classique info du jeudi 11 juin 2020 - par : Sofia Anastasio - L'inquiétude du monde de la musique au Royaume-Uni, la saison de l'orchestre de New York annulée et le festival de Saintes maintenu, le MET s'exprime sur le mouvement Black Lives Matter, le directeur de l'Opéra de Tours poursuivi pour harcèlement Moral, la reprise du philharmonique de Strasbourg.
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Le disque est intitulé Métanoïa. Ce mot, provenant de l’ancien grec, signifie, comme expliqué dans le livret, un « changement profond de l’état d’esprit » ou bien, selon des conceptions plus récentes, une « transformation et guérison de l’âme par les forces du subconscient qui permettent aux éléments conflictuels et contradictoires de cohabiter dans notre psyché ». D’après Beatrice Berrut, ce titre correspond parfaitement à la vie extraordinaire qu’a été celle de Franz Liszt, ce débauché viveur magnifié dans sa jeunesse par les salons aristocratiques, et moine franciscain au crépuscule de son existence. Une existence assez difficile à comprendre, marquée autant par la gloire que par l’inquiétude. Cette inquiétude, cette instabilité intrinsèque de ses passions et tourments, peut-être même accompagnée d’un isolement Moral, se voit sensible ici surtout au travers des pages frémissantes de la Vallée d’Obermann, œuvre inspirée d’un roman épistolaire de Senancour (Obermann) et d’une ode de Byron, Le Pèlerinage de Childe Harold ; pièce pianistique fascinante par une structure profondément « orchestrale » (notamment par la richesse de la palette sonore et le côté composite du grain), mais aussi par la maîtrise technique qu’elle exige du soliste. Beatrice Berrut en exploite toute la richesse polyphonique et émotionnelle, en refusant cependant le jeu de virtuosité extérieure. Pareillement pour Après une lecture du Dante, sonate pour piano en un seul mouvement qui, sous les doigts inspirés de Beatrice Berrut, ne manque ni de gravité, ni de brio, ni de tendresse. En ce qui concerne les deux Ballades, l’interprète suisse propose deux regards différents : sérénité imprégnée de douceur, d’éclat et (par moments) de rêverie pour la première ballade, et une angoisse inextinguible pour la deuxième. Pour ce qui est des Consolations, la pianiste nous les sert en guise de dessert. Ni trop sucré, ni trop aigre d’ailleurs, mais bien équilibré. On se contentera de la musicalité intense de l’artiste, tout en admettant pourtant qu’une pincée de fantaisie n’y ferait pas obstacle. Avec sa sonorité ronde, ample et charpentée (privilégiée par une prise de son sans défaut), Beatrice Berrut signe ainsi un des meilleurs albums lisztiens de notre époque.
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