Maya Fridman Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-18
Actualiser
2023-05-27 20:04:04
Français - Le Berliner Operngruppe ressuscite Dalinda, opéra disparu de Donizetti
[…] de Gaetano Donizetti. L'orchestre est composé de musiciens professionnels indépendants, dont beaucoup sortent directement des conservatoires de musique. Avec leur enthousiasme et leur interprétation fougueuse – dont une excellente section de cuivres –, ils ont assurément contribué au succès de la soirée, sous la direction pleine d'entrain de Felix Krieger. Le succès de Dalinda est également dû à la distribution exceptionnelle des trois rôles principaux : dans le rôle-titre, la soprano colorature dramatique Lidia Fridman est une mère désemparée, déchirée entre son amour pour le fils qu'elle n'a jamais pu connaître et son allégeance à son propre peuple, ce qui ne signifie pas forcément au peuple de son mari. Particulièrement exigeant, le rôle-titre est un triomphe personnel pour la soprano du fait d'une technique vocale et d'un timbre incomparables, marquée par une base métallique, des notes aiguës impressionnantes et une ornementation rayonnante. Le rôle de son fils Ildemaro a […]
2021-01-26 03:12:06
Gaetano Donizetti (1797-1848) : L'Ange de Nisida, opéra en quatre actes sur un livret d'Alphonse Royer et Gustave Vaëtz. Mise en scène : Francesco Micheli. Décors : Angelo Sala. Costumes : Margherita Baldoni. Lumières : Alessandro Andreoli. Avec : Florian Sempey, baryton (Don Fernand d'Aragon) ; Roberto Lorenzi, baryton-basse (Don Gaspar) ; Konu Kim, ténor (Leone de Casaldi) ; Lidia Fridman, soprano (la comtesse Sylvia de Linarès) ; Federico Benetti, basse (le moine) ; Orchestre et chœur du Donizetti Opera (chef de chœur : Fabio Tartari) ; direction : Jean-Luc Tingaud. 2 DVD Dynamic. Enregistrés en novembre 2019 à l'Opéra Donizetti de Bergame. Durée totale : 2h54 L’article est apparu en premier sur ResMusica.
2020-06-15 02:04:14
A Martina Franca on se mobilise pour faire de la quarante-sixième édition du Festival della valle d’Itria un millésime digne d’intérêt malgré les contraintes imposées par la situation sanitaire. On savait que les raretés programmées – un Wolf-Ferrari, un Paër et un Mercadante – étaient remplacés par deux soirées Richard Strauss, Le Bourgeois gentilhomme dans une adaptation en italien de la version de 1911 et une nouvelle version italienne d’Ariadne auf Naxos avec la Zerbinette de Jessica Pratt et l’Ariadne de Carmela Remigio. Viennent de s’ajouter une flopée de concerts dont certains seront donnés hors les murs : Alex Esposito est annoncé le 16 à Crispiano, Lidia Fridman à Cisternino le 20, Veronica Simeoni dans une masseria le 23. Le prix Rodolfo Celletti sera décerné le 27 à Sara Mingardo et Francesco Meli et Luca Salsi se produiront en récital le 28 à Taranto. Toutes les informations sur le site du festival.
2019-11-25 10:00:33
[…] devraient faire rire. Ici l’interprète campe une âme damnée dont le roi, à en juger par les attitudes, est longtemps la marionnette. Le chanteur, qui a belle prestance, entre dans le jeu qui lui est proposé avec une conviction perceptible dans la fermeté vocale, soutenue par un jeu d’acteur sans faiblesse. Mais toutes ces qualités ne parviennent pas à dissiper le sentiment qu’employer ainsi ce talent dévoie le personnage. Troisième soliste à intervenir, Lidiia Fridman semble si jeune qu’on pourrait suspecter le roi de tendances pédophiles. Son extrême minceur donne au personnage une fragilité qui en fait une victime prédestinée. La production en joue, comme si le surnom « ange » était lié à une origine extraterrestre que des attributs physiques – des ailes – révèleraient alors qu’il sublime, pour les habitants de Nisida, la bonté exceptionnelle dont elle fait preuve à leur égard. C’est chez cette interprète que les distorsions dans […]