Matteo Macchioni Actualités
Dernière mise à jour
2024-03-28
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2019-07-15 23:06:17
[…] un effet retard dans la prise à bras le corps du personnage, qui n’intervient vraiment qu’à la moitié de la représentation. La voix est forte sans être démesurée, et la caractérisation du personnage, avec toute l’autorité que l’on doit lui donner, est plutôt convaincante. A ses côtés, Adam Horvath (Walter Fust), Zelotes Edmund Toliver (Melchthal) et Giovanni Battista Parodi (Gessler) nous offrent de très belles interprétations. A noter aussi les interventions de qualité de Matteo Macchioni (un pêcheur) et d’Anna Lucia Nardi (Hedwige).
2018-08-31 05:14:01
[…] pu songer un instant céder à un Calife qui sait aussi bien jouer de l'autorité que se faire irrésistiblement caressant. Levy Sekgapane (Selim), tout frais lauréat du concours Operalia (en 2017), est un parfait contraltino, à l’aigu facile et au timbre léger mais sans nasalités : voilà sans aucun doute un chanteur que l’on croisera fréquemment sur les meilleures scènes rossiniennes. Il trouve en Davide Giangregorio (Mustafa) un comparse également prometteur, sonore et bien chantant. Matteo Macchioni en Ali possède, enfin, tout le piquant nécessaire à ce rôle de ténor de caractère, se sortant avec les honneurs de son aria di sorbetto.
2018-08-21 10:20:18
Pesaro. Teatro Rossini. 15-VIII-2018. Gioachino Rossini (1792-1868) : Adina, farce en un acte de Gherardo Bevilacqua Aldobrandini. Édition critique de Fabrizio della Seta pour la Fondation Rossini avec la collaboration de Casa Ricordi. Mise en scène : Rosetta Cucchi ; décors : Tizianto Santi ; costumes : Claudia Pernigotti ; lumières : Daniele Naldi. Avec : Lisette Oropesa, Adina ; Vito Priante, Califo ; Levy Sekgapane, Selimo ; Matteo Macchioni, Ali ; Davide Giangregorio, Mustafa. Chœur du Teatro Della Fortuna M. Agostini (chef de chœur : Mirca Rosciani), Orchestra Sinfonica G. Rossini, direction : Diego Matheuz
2018-08-19 09:49:01
Français - Adina au Festival Rossini de Pesaro : Belcanto de sucre glace
[…] bas du gâteau géant qui domine la scène, alors que le sérail et le domaine d’Adina sont au deuxième étage. Et le chemin qui les sépare est rapidement comblé d’échelles et autres escaliers en colimaçon. Astucieusement, Rosetta Cucchi utilise les chœurs et quelques figurants pour faire vivre et vibrer cette cour décadente – permettant ainsi par exemple au serviteur (et eunuque) Ali de vivre pleinement sa passion du travestissement, efficacement et finement chanté par Matteo Macchioni. Vito Priante insuffle la dignité et le sentiment nécessaires au rôle du calife grâce à un baryton puissant. Lisette Oropesa, dans le rôle-titre, est la triomphatrice de la soirée : elle déploie un soprane profond et offre une parfaite interprétation du rôle de la délicieuse Adina, tantôt avec grâce ou coquetterie, tantôt plus grave ou sévère, toujours dans un engagement sans faille. La voix est claire et fraiche, joue avec la grammaire de Rossini avec […]
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