Marie Brandis Actualités
artiste lyrique
- soprano
- Autriche-Hongrie
Dernière mise à jour
2024-04-23
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2022-08-06 04:00:57
[…] à l’espace culturel et d’abandonner provisoirement le théâtre éphémère. © Opéra de Baugé / Alexander Kabanov C’est néanmoins devant une salle quasi-pleine qu’est donnée ce soir la troisième représentation du Faust de Gounod, chanté en français et surtitré en anglais. La scène est exiguë mais grâce à un plan étagé, permet d’évoquer divers lieux, la maison de Marguerite, l’église… et d’accueillir une vingtaine de choristes. La mise en scène de Bernadette Grimmett et Guido Martin-Brandis y est donc sérieusement contrainte par l’espace, mais de ce fait impose une lecture épurée et fort claire de l’œuvre, qui doit parfaitement convenir à un public peu averti. On regrette néanmoins des réductions (dont le chœur des soldats « Gloire immortelle de nos aïeux » sérieusement amputé) et coupes (l’acte IV). L’orchestre de 35 musiciens sonne fort bien dans ce lieu qui n’est guère prédisposé à l’opéra, sous la baguette du jeune chef Thomas Blunt, […]
2022-06-14 04:00:00
Créé en 2012 à Madrid à l’initiative de Gerard Mortier au lendemain des printemps arabes, C(h)oeurs, conçu par Alain Platel avec ses danseurs de la C de la B, renait grâce à l’Opéra des Flandres, ses chœurs et son ballet auxquels se sont joint deux danseurs de la compagnie originelle. Constitué des tubes verdiens et wagnériens du répertoire pour chœur, le spectacle dresse des ponts entre les deux figures irréconciliables du romantisme musical du XIXe siècle, entre deux arts, la danse et le chant, qui se produisent sur la même scène mais rarement concomitamment et enfin entre la scène et la salle. Réunir Verdi et Wagner fait sens : le premier, figure de proue de l’unité italienne, le second, à la jeunesse révolutionnaire, expriment tous deux dans leurs esthétiques respectives des voix de la révolte des masses, la ferveur ou l’apitoiement. La danse, en ce qu’elle donne à voir des corps […]
2020-02-04 23:00:31
Deux ans après sa création au Théâtre des Champs-Elysées, la tournée de ce Barbier de Séville réglé par Laurent Pelly fait étape au Grand Théâtre de Tours. Comme nos collègues, nous louons l’intelligence et la finesse de cette mise en scène qui sait utiliser toutes les ressources du livret et de la partition quand trop de metteurs en scènes prétendent aujourd’hui qui dépoussiérer, qui pallier les faiblesses d’une œuvre sans chercher à en exploiter les forces. Toute l’action se passe donc sur des feuilles d'une partition ne contenant tantôt qu’une portée, tantôt aussi des notes, feuilles dont la courbure sculpte l’espace, offre à la direction d’acteurs un terrain de jeux formidable et aux chanteurs une caisse de résonnance. Laurent Pelly tentait déjà une telle mise en abime dans sa célébrissime Platée, et on est heureux de se retrouver aujourd’hui dans les plis du costume de la Folie. Car cette transposition […]
2019-07-30 22:20:01
[…] de Staphanie Edwards . Le ténor chante souvent en voix mixte, et sa prestation est une révélation au cœur de cette rareté. L'intervention du choeur est de haute qualité et fait de celui-ci un protagoniste à part entière de l'action. En plaçant les chanteurs, tout de vert et de pourpre vêtus dans un décor unique de montagne dont la couleur change au fil des saisons par un jeu d’éclairage savamment orchestré, Bernadette Grimmett et Guido Martin-Brandis jouent la carte de la simplicité dans une mise en scène dépouillée mais néanmoins colorée. Il n’y a nul besoin ici d’inventer des changements de décors inutiles et plaquer de manière artificiel un rythme à ouvrage que le riche tissu musical impose de lui-même. La simplicité est ici synonyme d’efficacité et offre un spectacle revigorant et salvateur en un temps où tout semble tourner à la sophistication complexe et torturée. A la tête de […]
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- chronologie: Artistes lyriques (Europe).
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