Maria Katzarava Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-18
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2020-07-27 09:57:07
[…] chante sa détestation des Foscari. Cerise sur le gâteau, l’ouvrage réclame une distribution de premier ordre. Vladimir Stoyanov est un Francesco Foscari au timbre clair et qui ne fait pas son âge (théorique). La voix du baryton bulgare est affectée de temps à autres d’un peu trop de vibrato et de quelques graillons, mais l’aigu est brillant. L’interprétation est sensible et noble, réussissant à faire passer l’émotion. Lauréate d’Operalia en 2008, née en 1984, Maria Katzarava parait bien jeune et insuffisamment dotée pour ce rôle de grand drammatico d’agilita di forza (comme disent les spécialistes de la spécialité). Dès son entrée, elle doit offrir un saut de deux octaves entre le si aigu et le si grave (on pense bien sûr à l’Abigail de Nabucco). La vocalisation du soprano mexicain (d’origine ukrainienne) manque d’agilité, avec des trilles à peine esquissés voire esquivés. Avec peu de ressources dans le grave et le […]
2019-12-19 15:55:39
Français - Une Tragédie florentine et Paillasse, un doublé sur la jalousie à l'Opéra d'Oviedo
[…] du Teatro Campoamor (et ses fameuses stalles), siège historique de l’Opéra d’Oviedo. On reprochera également au flamand Guy Joosten, à qui a été confiée la production, d’avoir modifié l’intrigue pour mieux « harmoniser » les deux ouvrages. Au final, le résultat se montre décevant, et n’a pas convaincu non plus le public asturien en cette soirée de première… Le plateau vocal offre autrement plus de satisfactions. À commencer par le bonheur de retrouver Maria Katzarava dans la double partie de Bianca et Nedda – la soprano mexicaine s’avérant bien plus à sa place ici que dans I Due Foscari à Parme en octobre dernier. Malgré un allemand un peu embarrassé, elle se montre à la fois brillante, incisive et égale sur toute la tessiture dans le premier rôle, jetant tous ses moyens et son superbe tempérament dans la bataille. Et elle confère ensuite aux duetti de Nedda une rare intensité, aussi […]
2019-10-15 16:42:03
[…] du rôle, et atteint en fin de parcours l’engagement viscéral d’un homme anéanti, ce qui lui vaut une énorme ovation au moment des saluts. De son côté, le ténor roumain Stefan Pop (Foscari fils) propose également une bien belle prestation, lyrique et virtuose. La voix, souple et sensuelle, franche, à l’aigu plein (superbe « All’infelice veglio » !), d’une virilité affirmée, séduit. L’acteur s’avère, en revanche, plus en retrait… Quant à la soprano mexicaine Maria Katzarava - dont nous avons tellement aimé la Marguerite (de Faust) à Lausanne en 2016 ou la Tosca tourangelle en 2017 -, elle a ici moins de chance, car le rôle de Lucrezia est autrement plus difficile, en termes de vocalisation notamment. Le personnage se voit en effet confié une écriture toute belcantiste, et le compte n’y est pas cette fois : les cabalettes sont savonnées, et trouvent l’artiste maintes fois à bout de (son) […]
2019-07-14 22:54:18
[…] ou un cri. Il est étonnant qu’une cheffe professionnelle comme elle ne semble pas avoir envoyé ses assistants dans la salle vérifier à la fois le niveau du son et la clarté des pupitres. Bref, une certaine déroute sonore accompagne les partis pris scéniques, à un rythme effréné qui en lui même ne serait pas forcément dérangeant s’il avait été correctement maîtrisé. Sur le plateau, l’ensemble se défend plutôt bien dans ces conditions difficiles. Maria Katzarava, dont on sait les qualités et la puissance vocales avec notamment les notes filées dont Montserrat Caballé n’aurait pas rougi, joue une Aïda à la fois passionnée et révoltée, mais dont on n’arrive pas toujours à comprendre les motivations. Paradoxalement, elle manque de violence dans la scène de confrontation avec Amnéris (mais il est vrai qu’elles sont souvent bien éloignées l’une de l’autre), et quand vient l’air du Nil, ici dans une grande salle […]
ou
- chronologie: Artistes lyriques (Amérique du Nord).
- Index (par ordre alphabétique): K...