Luigi Arditi Actualités
violoniste, compositeur et chef d'orchestre italien
- violon
- opéra
- royaume d'Italie
- chef ou cheffe d'orchestre, compositeur ou compositrice, violoniste
Dernière mise à jour
2024-04-19
Actualiser
2022-05-26 09:00:37
[…] la fin de l’air, elle tient à préciser en riant qu’elle n’a pas l’intention de chanter le rôle entier. Après « The silver aria » extrait de The Ballad of Baby Doe de Douglas Moore, avec ses grandes phrases lyriques et son superbe aigu final, le programme s’achève dans la bonne humeur avec la « Serenata » de Tosti. Heureuse et en grande forme, Anna Netrebko offre pour finir trois bis, « In quelle trine morbide », « Il Bacio » de Luigi Arditi qu’elle orne de nombreux trilles et l’incontournable « Non ti scordar di me » à deux voix. Puis, un sourire radieux sur les lèvres, elle s’éclipse en compagnie de ses trois acolytes, non sans avoir remercié à plusieurs reprises le public pour l’accueil fervent et chaleureux qu’il lui a réservé.
2021-11-08 05:00:00
[…] de douceur dans l’aigu. Rinaldo fut écrit à une époque où Duprez n’avait pas encore inventé l’ut de poitrine. Secondaires dans l’intrigue, Goffredo et Gernando sont propulsés sur le devant de la scène le temps d’un air, les contraignant chacun à des exploits vocaux habituellement réservés au primo uomo. C’est beaucoup pour Matteo Roma (Goffredo) dont la beauté du timbre et l’élégance de la ligne ne sont pas les premières qualités exigées par le redoutable « Arditi, all'ire ». Chuan Wang dispose de moins d’atouts purement vocaux mais d’une technique supérieure pour surmonter les innombrables roulades et sauts d’octave imposés par « Non soffriro l'offesa ». Les deux voix sont suffisamment différentiées pour dans le troisième acte, sous la bannière respective de Carlo et Ubaldo, chanter de concert sans empiéter sur le territoire vocal de l’autre, notamment dans l’incroyable trio de ténors, un cas unique – et orgiaque – dans le répertoire lyrique. […]
2021-08-30 03:14:37
[…] là, une messa di voce habilement esquivée ; autant de coups de pinceau belcantistes qui s’ils ne sont pas indispensables dans ce programme aident à la caractérisation et rendent l’interprétation mémorable. Armida, prévue en version de concert à Marseille la saison prochaine, ne pourra s’en dispenser. Pour l’heure, le programme est plié en quarante-cinq minutes. C’est un peu court, tout de même. Deux rappels – Gounod donc et il bacio, une valse chantée de Luigi Arditi – s’avèrent insuffisants pour satisfaire le public, qui en redemande. Faute d’autres bis en réserve, Nino Machaidze reprend la valse de Juliette. C’est bien connu pourtant, jamais deux sans trois. Décidément, le compte n’y était pas.
2020-06-15 03:56:06
[…] de quelques répliques que Yeghishe Manucharyan sait utiliser pour faire valoir un timbre dont on apprécie la clarté dans les ensembles. Plus développé, le rôle de Goffredo consiste pour l’essentiel en un air tripartite qui ouvre l’opéra. Malgré son expérience, John Osborn (qui interprète par ailleurs Otello, Arnold, Ramiro et autres rôles redoutables) aborde ce premier air avec prudence. Orthodoxie et agilité sont contrebalancées par une retenue qui atténue le caractère martial de la cabalette (« Arditi, all ire »). Passé cet écueil, la voix se déploie et s’affermit davantage. José Manuel Zapata se place encore un cran en dessus. Même si l’ambitus reste modeste (le chanteur ayant renoncé aux suraigus qui, il y a peu, ajoutaient à son panache), la qualité de la projection et l’art de la vocalise, nuancée et expressive, apportent à Gernando la présence qui fait défaut à Goffredo. Le chant de Lawrence Brownlee, tout aussi raffiné, n’a […]
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