Lidija Horvat-Dunjko Podcasts
artiste lyrique, professeur ou professeure de musique, professeur ou professeure d'université
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Dernière mise à jour
2024-05-16
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Alvin Lucier en train de donner un concert de ses ondes cérébrales amplifiées Un jour, Morton Feldman dit à Karlheinz Stockhausen : « Je ne mène pas les sons par le bout du nez ». Et Stockhausen lui répondait par un semblant de question : « Pas même un petit peu ? » (p. 125) L’abandon de la maîtrise du son semble être la condition pour l’observer, mais aussi la direction prise par des compositeurs emblématiques de la musique expérimentale, à commencer par John Cage et Alvin Lucier qui s’est fait comme une spécialité de concevoir des œuvres qui font réfléchir le son dans l’espace, qui laisse se produire ses résonances minimales, jusqu’à utiliser des oscillateurs et se faire une réputation de phénoménologue. C’est pour un numéro « Osciller » que Metaclassique est accueilli à La Cassette pour entrer plus en détail dans l’œuvre d’Alvin Lucier avec le musicologue Matthieu Saladin qui a fait paraître aux éditions MF un livre d’entretiens avec Alvin Lucier et le pianiste Nicolas Horvath qui été le commanditaire et le créateur de la dernière œuvre du compositeur. Mais pour reprendre la chronologie au début, voici un extrait de sa première œuvre expérimentale, Music for a Solo Performer – une œuvre de 1965 dans laquelle gongs, timbales et grosses caisses vibrent sous l’impulsion de l’encéphalogramme qui capteur les ondes alpha émises en direct par le compositeur. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
AU DIAPASON, émission de musique Classique de Frédéric Hutman Consacré à Nicolas Horvath, pianiste et compositeur électroacoustique
Comme il y a des œuvres qui – manifestement – n’ont pas été terminée par leur compositeur, rien n’empêche d’autres compositeurs de chercher à les achever… Est-ce qu’il faut alors être fidèle au style du compositeur qui n’a pas fini l’œuvre ? Est-ce que la fidélité à ce qu’on comprend de son style ne risque pas de le tirer vers la caricature de lui-même ? Et avant de savoir si l’attribution demande révision ou correction, est-ce que l’inachèvement ne devrait pas, d’abord, nous dissuader de vouloir à tout prix qu’il s’agisse, en effet, d’une œuvre ? Si on ne sait pas toujours pourquoi il n’a pas fini telle œuvre, on ne sait jamais ce qu’il aurait fait pour justement ne pas l’avoir fait. Et comme c’est une bonne occasion de sortir de ses manières de produire de la musique, boucler les partitions inachevées des autres n’est donc pas une mauvaise occasion d’essayer encore d’autres manières que celles qui, dans leur inachèvement, visait peut-être une suspension partiellement volontaire, mais éventuellement à dessein. C’est pourquoi l’envie de parachever les œuvres des autres n’a même plus de raison de s’arrêter aux partitions inachevées. Et pour cause : il y a des œuvres qui sont tout à fait terminées, qui ont tout l’air d’être accomplies, pleinement épanouies, au point de pouvoir, elles aussi, donner envie de s’amuser à les re-parachever. C’est la deuxième fois que Métaclassique s’installe à la Bibliothèque publique d’information avec une formule originale : inviter le pianiste Nicolas Horvath qui fait paraître un disque au concept original : avec des œuvres inachevées de Debussy « complétées » – et pourquoi pas dire – « parachevées » par Robert Orledge – et, inviter, avec lui, tous les contributeurs du livret : à savoir, dans l’ordre d’apparition dans l’heure qui vient : le philosophe Yannis Constantinidès, la psychopathologue et victimologue Marie-Lise Babonneau et le compositeur Régis Campo. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
Une journée dure 24 heures. Une année dure 365 ou 366 jours. Une décennie dure dix ans… Et même si on croit avoir l’impression que la décennie qui vient de s’écouler a passé beaucoup plus vite que la décennie antérieure, on finit par faire miroiter des émotions dans les butées des durées ressenties sur les durées objectives égrenées par les calendriers et les pendules. De ce point de vue, les musiques les plus étirées, parce qu’elles atteignent des durées très longues – parfois de plusieurs heures -, sont pourtant celles qui nous donnent un contact très pesé à chaque battement du temps. Une variation sur la durée avec le compositeur et chercheur Frank Pecquet qui a étudié avec Morton Feldman, le pianiste Nicolas Horvath qui joue de temps en temps, Vexations d’Erik Satie (une partition courte qui demande d’être joué 840 fois de suite et qui peut alors durer de 18 à 24 heures selon que l’on fait toutes les reprises ou que l’on prend un tempo plus ou moins lent) et la performeuse Natacha Guiller qui passe des heures au téléphone à allonger, allonger longuement et prolonger très sciemment… les conversations. Une émission produite et réalisée par David Christoffel.
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