Leos Janácek Actualités
compositeur tchèque
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Commémorations 2024 (Naissance: Leos Janácek)
- orgue
- musique classique, opéra
- empire d'Autriche, Tchécoslovaquie
- compositeur ou compositrice, musicologue, pédagogue, chef ou cheffe d'orchestre, librettiste, enseignant ou enseignante
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Dernière mise à jour
2024-03-28
Actualiser
2024-03-25 16:34:00
Les délices mélancoliques de Dvořák par la Česká filharmonie (Philharmonie Tchèque) et son directeur musical Semyon Bychkov, avec en solistes Pablo Ferrández et Bertrand Chamayou à la Philharmonie de Paris
[…] français, qui s’est donné avec conviction et souplesse dans l’œuvre pour la sortir d’une loquacité certes volubile au clavier mais sans résonance à l’orchestre tant il reste dans la ligne leipzigoise.Bertrand Chamayou, Philharmonie Tchèque. Photo : (c) Bruno SerrouBouleversé par la mort de Maurizio Pollini divulguée en fin de matinée, Bertrand Chamayou a donné après le concerto de Dvořák, en hommage au géant du piano un extrait du cycle Sur les Sentiers broussailleux de Leoš Janáček le sombre Bonne Nuit !, après avoir annoncé le décès de son illustre confrère, à la stupeur de la partie du public qui ignorait encore la tragique nouvelle.Semyon Bychkov, Philharmonie Tchèque. Photo : (c) Bruno SerrouAprès l’entracte, la Philharmonie Tchèque et Semyon Bychkov ont réussi à envoûter la salle entière avec une fantastique Symphonie n° 9 en mi mineur op. 95 B. 178 « du Nouveau Monde » comme seuls les Tchèques savent en restituer toutes les saveurs […]
2024-03-15 20:28:00
Entretien avec Piotr Anderszewski : « La musique idéale est celle que j’entends dans ma tête, et, souvent, un instrument, qu’il soit bon ou mauvais, la dénature »
[…] du Nord. Il est à la fois plus introverti et plus extraverti. Où situez-vous ce compositeur ? Piotr Anderszewski : C’est le dernier grand compositeur du XXe siècle qui reste à découvrir encore. Il l’est par l’originalité de son langage, son extraordinaire sophistication harmonique. Je ne connais pas un compositeur qui, dans le système tonal, soit allé aussi loin que lui, et qui soit arrivé à déformer ledit système tonal tout en y restant. Bruno Serrou : Leoš Janáček n’était-il pas allé dans ce sens ? Piotr Anderszewski : Ce sont deux antipodes. J’adore Janáček, mais c’est un paysan, un rustre, avec ses rythmes bizarres, ses éléments répétitifs… Szymanowski est extraordinairement sophistiqué, raffiné. On ne peut dire cela de Janáček. Ce n’est pas une critique, au contraire. Szymanowski est peut-être trop raffiné, parfois. C’est-à-dire que son raffinement est tel qu’il faut vraiment entrer dans la partition et la travailler en profondeur pour se rendre compte de […]
2024-03-08 12:58:00
Eblouissant concert de musique russe de l’Orchestre de Paris et Klaus Mäkelä, avec un soliste remarquable, le jeune pianiste Yunchan Lim
[…] inégalée dans la création du compositeur soviétique, ce qui en fait la partition la moins convaincante de son auteur tant ses contours tiennent de la propagande la plus débridée. Pour évoquer les massacres du Dimanche rouge du 9 janvier 1905 sur la place du palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg de manifestants pacifiques par les troupes tsaristes, particulièrement dans l’Allegro (« le 9 janvier »), événement précurseur de la Révolution de 1917 déjà chanté par son aîné morave Leoš Janáček dans sa Sonate pour piano, le compositeur russe fait appel à un orchestre conséquent pour chanter la puissance d’un peuple en marche et la violence de la répression. Ce qui a valu à Chostakovitch son retour en grâce auprès des autorités soviétiques, qui lui ont attribué le Prix Lénine 1958. Emportant l’œuvre avec un art de la nuance saisissant, tout en sollicitant des couleurs chaudes et épanouies, Klaus Mäkelä amoindrit judicieusement le côté musique […]
2024-03-07 20:33:00
Janáček par Jan Lœwenbach
Bel hommage de Jan Loëwenbach à Janáček Dès 1917, Louis Eisenmann, Ernest Denis, Louis Léger lancent une revue Le Monde slave pour apporter une information la plus complète possible sur les peuples unis dans leur culture commune malgré leurs différences de langues plus ou moins sensibles (russe, polonaise, tchécoslovaque, bulgare et yougoslave). Après un arrêt de la parution de la revue et le décès d’Ernest Denis, une nouvelle équipe se constitue, en 1924, autour de Louis Eisenmann, avec Etienne Fournol, Auguste Gauvain, Jules Legras et Henri Moysset (1) et relance la vie de la revue Le Monde slave. Plusieurs pays slaves prennent une place importante dans la revue par les articles et études que divers rédacteurs leur consacrent : la Russie avec la nouvelle situation politique depuis 1917, la Yougoslavie, la Tchécoslovaquie. La revue cessera de paraître en 1938. Un numéro de cette revue a attiré mon attention. Celui paru […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe). Chefs d’orchestre (Europe). Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): J...