Ingmar Lazar Actualités
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Dernière mise à jour
2024-04-18
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2024-01-15 13:14:00
Entretien : Philippe Jaroussky, contre-ténor chef d’orchestre pédagogue passionné de découvertes de partitions et de jeunes talents
[…] rôles plus ou moins importants à d’anciens élèves de mon académie, de constituer une sorte de jardin des voix. Deux de mes anciennes stagiaires étaient dans la troupe de l’Orfeo de Sartorio, la soprano Michèle Bréant, qui était Euridice après avoir été de la promotion de 2022, et Anara Khassenova, qui chantait Autonoe, qui avait été de la première édition de l’académie. Lors de leur audition, je n’ai rien dit à leur propos à Benjamin Lazar, le metteur en scène, afin de ne pas l’influencer. Le bonheur de faire des auditions, de découvrir de jeunes talents, de pouvoir attribuer un rôle à quelqu’un, est un véritable plaisir pour un chef d’orchestre. B. S. : Jusqu’à quand vous donnez-vous avant de passer à plein temps du chant à la direction ? P. J. : Je sais que le compteur tourne… D’autant que la voix de contre-ténor se fonde sur une certaine juvénilité - ce […]
2023-12-14 11:37:00
Philippe Jaroussky et Benjamin Lazar ressuscitent avec ferveur un magistral «Orfeo» venu du seicento pour les 40 ans de l’Arcal
[…] avant de voir le soleil. Les deux premières heures sont une véritable course d’airs et de récitatifs chantés s’enchaînant à l’envi comme un flux interrompu de sacs et de ressacs marin, tandis que le dernier acte, le plus bouleversant de l’ensemble, présente une guirlande de lamenti tous aussi somptueux qu’ils soient mis dans la bouche d’Euridice où dans celles d’Autonoe et bien sûr d’Orfeo.Antonio Sartorio (1630-1680), Orfeo. Photo : S. GosselinLa mise en scène de Benjamin Lazar est d’une vivacité et d’une vérité psychologique d'une grande humanité non dénuée d’humour, mais un humour jamais graveleux ni excessif, toujours dans la finesse, le metteur en scène suscitant de véritables prouesses d’acteurs, la troupe réunie pour cette production prenant un évident plaisir à jouer et à chanter cette tragi-comédie, donnant à ses personnages mythiques la consistance d’êtres de chair et de sang aux passions, actions et réactions des plus contemporaines dans des costumes […]
2023-12-06 07:55:01
Paris. Maison de la Radio et de la Musique. Auditorium. 2-XII-2023. Festival d'Automne, co-réalisateur. György Ligeti (1923-2006) : Le Grand Macabre, opéra en quatre tableaux sur un livret de Michael Meschke et György Ligeti ; version de concert ; première représentation de la version finale de 1996 en français. Mise en espace, Benjamin Lazar ; scénographie lumière, Sylvain Sechet. Avec : Matthieu Justine, ténor, Piet du Bock ; Robin Adams, baryton-basse, Nekrotzar ; Laurent Alvaro, basse, Astradamors ; Lucile Richardot, mezzo-soprano, Mescalina ; Andrew Watts, contreténor, Prince Go-Go ; Sarah Aristidou, soprano, chef de la Gepopo / Venus ; Judith Thielsen, mezzo, Amando (Spermando) ; Marion Tassou, soprano, Amanda (Clitoria) ; solistes du chœur, Ruffiack, Schobiak, Schabernack, Ministre noir, Ministre blanc. Orchestre National de France ; Chœur de Radio France, chef de chœur : Lionel Sow ; Maîtrise de Radio France, cheffe de chœur : Sofi Jeannin ; direction musicale : […]
2023-12-03 19:09:00
Festival Ligeti 4/4 : Sans scénographie, "Le Grand Macabre" a enthousiasmé le public de Radio France par sa jouissive beauté nue au lyrisme métaphysico-scatologique transcendant
Paris. Maison de la Radio. Auditorium. Samedi 2 décembre 2023 György Ligeti (1923-2006), Le Grand Macabre. Solistes, Choeur et Maîtrise de Radio France, Orchestre National de France, François-Xavier Roth (direction). Photo : (c) Radio FranceMémorable soirée offerte par l’Orchestre National de France, François-Xavier Roth, le Chœur et la Maîtrise de Radio France et le Festival d’Automne à Paris pour le Centenaire de la naissance de György Ligeti (1923-2006), avec une version semi-scénique de Benjamin Lazar de son fabuleux opéra Le Grand Macabre d’une liberté, d’une inventivité, d’une sensualité, d’une gourmandise inouïes, sur un livret caustique et libertin, à l’humour grinçant parfois scatologique, volontiers grossier du compositeur et de Michael Meschke d’après le dramaturge bruxellois Michel de Ghelderode (1898-1962) dont il a magnifié l’univers fantastique, lugubre, grotesque voire saugrenu, cruel, énergique avec une musique qui se renouvelle continuellement, crée de l’insolite au point de surprendre à tout instant en se transformant constamment. L’avantage […]
ou
- chronologie: Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): L...