Hila Baggio Actualités
Dernière mise à jour
2024-04-26
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2019-11-29 06:15:53
Paris. Théâtre des Champs-Élysées. 27-X-2019. Erwin Schulhoff (1894-1942) : Cinq pièces pour quatuor à cordes. Leonid Desyatnikov (né en 1955) : Cinq chansons de cabaret yiddish pour voix et quatuor à cordes. Hila Baggio, soprano. Erich Wolfgang Korngold (1897-1957) : Quatuor à cordes n° 2 op. 26. Quatuor de Jérusalem
2019-07-07 23:33:56
[…] doit se faire plus péremptoire. Anicio Zorzi Giustiniani, promis à un grand avenir mozartien par notre confrère, réitère une prestation d’une élégance rare, assise sur une maitrise du souffle autorisant les plus subtiles nuances ainsi qu’un phrasé léché digne des plus grands. Il domine dans le style et la beauté de l’instrument le plateau, tant masculin que féminin. En effet, à l’exception de Lucrecia Drei à la voix douce, Gioia Crepaldi (Donna Anna) et Cristina Baggio (Donna Elvira) présentent des voix à la verdeur acide qui grèvent l’interprétation. On ne saurait leur reprocher, comme à toute la distribution et le chœur, ni leur technique solide ni leur engagement scénique intense. Enfin dans l’acoustique et les dimensions idéales de la Fenice pour ce répertoire, Jonathan Webb donne une lecture tout en nerf du chef-d’œuvre de Mozart. Il peut compter sur un orchestre de qualité à la ductilité certaine. Les ruptures de […]
2019-04-04 07:00:14
[…] de travailler la variété des caractères, la sincérité des personnages tout comme l’alternance du tragique et du comique. Danseur de formation, il chorégraphie avec élégance des moments de ballet mais également des tableaux arrêtés d’une insigne séduction. Sa direction d’acteurs fait merveille avec les choeurs qui sont caractérisés de manière individuelle . C’est pareillement le cas des seconds plans de grande qualité aux voix bien campées que proposent Jean-Vincent Blot, Pierrick Boisseau et Sulkhan Jaiani. Hila Baggio figure quant à elle un Oscar tout en vivacité au soprano pétillant et frais auquel qui s'enrichirait de plus de rondeur et de moelleux. Son incarnation contraste parfaitement avec le mezzo d’or sombre d’Agostina Smimmero. Ulrica, la Sybille se pare par son truchement de nuances raffinées et de graves amples et sensuels. Du côté des trois rôles principaux, si les ensembles fonctionnent fort bien, on observe un certain déséqulibre : Après un air d’entrée qui […]
2019-03-15 13:21:53
Français - Reprise d'Un bal masqué de Verdi selon Waut Koeken au Théâtre Graslin de Nantes
[…] un peu frustré que, doté d’un pareil matériau, il n’ose pas une caractérisation plus fine et nuancée, avec une émission un peu uniformément brutale et plus d’un aigu émis en force. Pour Laura Brioli initialement annoncée, sa compatriote Agostina Smimmero fait forte impression en Ulrica Arvidson. Chanteuse d’un fort charisme, sa voix sonore, ses graves abyssaux et ses accents tragiques n’ont pas de mal à électriser l’auditoire. De son côté, la jeune soprano israélienne Hila Baggio confère au page Oscar un naturel, une vivacité, un humour, une fraîcheur vocale, qui le font passer du rang des bibelots superflus à celui des protagonistes de première grandeur. Signalons, enfin, la parfaite tenue des seconds rôles, notamment celle de Jean-Vincent Blot en Comte Horn et de Sulkhan Jaiani en Comte Ribbing. En plus d’interprètes majeurs, Un ballo in maschera exige un grand chef d’orchestre, capable d’en traduire les tonalités opposées, tout en […]