Francesco Sorrentino Actualités
journaliste, personnalité politique
- Italie, royaume d'Italie
Dernière mise à jour
2024-05-15
Actualiser
2020-12-03 09:02:27
[…] costumes, dignes du mauvais goût drolatique des années 70, sont tout à fait conformes à l’image des parvenus que Mateja Koležnik veut nous montrer. Tout ce petit monde évolue au milieu de décors sinistres où des femmes de chambre, parfois très court vêtues pour le plus grand bonheur de sir John et de ses comparses, n’en finissent pas de pousser leur chariot et de dévoiler dans de faux placards les réserves de papier-toilette. Plus qu’à l’esthétisant Sorrentino, on pense alors à un Tcherniakov égaré chez un Tex Avery, mais frappé d’arthrite. Car tout ceci bouge, mais sans mouvement. Même le fameux tourbillon que devrait être l’irruption de Ford et de ses ouailles pour trouver Falstaff reste désespérément pauvre et presqu’immobile. Les idées sont rarement drôles, sans magie, quand elles ne flirtent pas allègrement avec la vulgarité, même durant la scène du parc de Windsor où une sorte de mauvaise revue de […]
2020-11-28 05:39:36
[…] Mesak (Musetta), Andrei Zhilikhovsky (Marcello), Sean Michael Plumb (Schaunard) et Tareq Nazmi (Colline). Asher Fisch dirige le Bayerisches Staatsorchester. A noter, toujours à Munich sur Staatoper.tv, la retransmission gratuite de Falstaff le mercredi 2 décembre à 19h (puis à la demande au prix de 14,90€ pendant 30 jours à compter du samedi 5 décembre, 19h). Il s’agit de la nouvelle production de Mateja Koležnik inspirée du cinéma italien, et plus particulièrement des films de Paolo Sorrentino. Sous la direction de Michele Mariotti, Wolfgang Koch chantera son premier Pancione. Dans les autres rôles, citons Ailyn Pérez en Alice, Boris Pinkhasovich en Ford et Judit Kutasi en Mrs Quickly. Comptes rendus à suivre dans nos colonnes.
2019-12-16 18:08:00
Les Contes d’Hoffmann d’Offenbach transposés par Krzysztof Warlikowski à Hollywood
[…] l’empire de l’alcool entourés de femmes mues par le plaisir. A l’arrière-plan, les immuables vidéos plus ou moins tournées en direct sont projetées sur des écrans venus des cintres. Jacques Offenbach (1819-1880) Les Contes d'Hoffmann. Photo : (c) Bernd Uhlig Krzysztof Warlikowski assemble ici tout ce qui lui est cher, jouant de l’exubérance et conviant le cinéma Hollywoodien, de Cukor à Lynch, de Kubrick à Sorrentino, pour évoquer les amours passées douloureuses de l’homme torturé qu’est le poète Hoffmann que seul l’alcool console tandis qu’il mesure combien les trois femmes qu’il a le plus aimées n’en forment qu’une. Jacques Offenbach (1819-1880) Les Contes d'Hoffmann. Photo : (c) Bernd Uhlig Pour sa cinquième production à La Monnaie, après Macbethde Verdi en 2010), Médée de Cherubini et Lulu de Berg en 2012 et Don Giovannide Mozart en 2014, […]