Felipe Pedrell Actualités
compositeur espagnol
- opéra, zarzuela, sardane
- Espagne
- compositeur ou compositrice, musicologue, professeur ou professeure de musique, critique musical
Dernière mise à jour
2024-04-12
Actualiser
2023-09-09 14:14:00
En 1905, Janáček ignoré en France
[…] pragois de Jenůfa en 1916. Dix ans auparavant, dans les pays étrangers, on ne savait rien de ce compositeur.Pierre Aubry, auteur de la brochure Esquisse d’une Bibliographie de la Chanson Populaire en EuropeUne preuve supplémentaire de cette ignorance nous est donnée dans le contenu d’un petit livre paru à Paris en 1905 chez Alphonse Picard. Ecrit par Pierre Aubry, archiviste paléographe, volume intitulé Esquisse d’une Bibliographie de la Chanson Populaire en Europe, et dédié à Felipe Pedrell. Sur 35 pages, il dresse donc une bibliographie de la chanson populaire, parfois commentée, parfois non. Dans son avant-propos, il annonce le but de son étude : « Sans faire ici une revue des écoles contemporaines, qui d'Espagne nous entraînerait jusqu'en Russie, sans développer à nouveau les doctrines familières des maître qui ont fait une place à l'inspiration populaire dans leurs compositions, – Felipe Pedrell, Vincent d'Indy, Grieg, Balakirev, Rimski-Korsakov et tant d'autres, constatons […]
2017-04-24 18:19:20
Compte rendu, récital. Montpellier, le 24 mars 2017. Récital de Marie-Ange Todorovitch, mezzo soprano
[…] (MARIE) ANGE DE FEU Les deux premières mélodies interprétées sont de Fernando Obradors (1897-1945), tirées de ses Canciones clásicas españolas (1941), des coplas quatrains octosyllabiques du véritable trésor que sont les villancicos, ‘villanelles’ populaires des XVIe et XVIIe siècles dont texte et musique se sont transmis oralement et par les Cancioneros imprimés jusqu’à leur captation moderne par Felipe Pedrell à la fin du XIXe. Avec une touche respectueuse, Obradors les harmonise et en fait de petits joyaux lyriques et poétiques, tel ce galant madrigal « La mi sola Laurola »…, chant à saveur modale archaïsante, fervent et pur, résonant d’échos du seul nom de la Dame du serf d’amour, que la voix de Marie-Ange a cappella caresse amoureusement comme un appel au début et à la fin, avec une seule cadence en cascade […]
2016-10-25 13:52:48
Compte rendu, récital lyrique. Avignon, Opéra. Le 8 octobre 2016. Sol y Sombra / lumière et ombre : Béatrice Uria-Monzon, mezzo-soprano…
[…] l’absence de l’amant, adresse au rossignol qui s’ébroue dans les feuilles, dont les doigts délicats de Jean-Marc Bouget font sentir le bruissement, farfouillis feutré de feuillage, les battements d’ailes, les trilles ailés de l’oiseau fondus enfin dans le silence rêveur. Avec Manuel de Falla (1876-1946) et ses Siete canciones populares, la musique espagnole folklorique fixée déjà grâce aux Tonadillas escénicas du XVIIIe siècle, à Manuel García, répertoriée, codifiée, dans sa vaste variété par Felipe Pedrell à la fin du XIXe, retrouve dans ces chansons des racines authentiques du peuple, rythme, couleur et textes poétiques, dans la traditionnelle inspiration populaire de la musique savante. Écrites sur des coplas, quatrains octosyllabiques assonancés aux vers pairs, héritage du romancero, sur lesquels s’est bâti pratiquement tout le folklore hispanique, de la Péninsule à l’Amérique latine, c’est un parcours musical synthétique de l’Espagne, qu’on réduit abusivement à l’Andalousie. Deux des trois chansons choisies par […]
2016-03-21 17:44:23
France Musique, vendredi 25 mars 2016, 19h. Enrique Granados (1867-1916). Suite et fin du cycle musical dédié au génie nostalgique et flamboyant du compositeur espagnol, dont l’écriture s’inscrit entre les deux siècles, XIXè / XXè, ardent créateur entre romantisme et modernité et contemporain de Albeniz (né en 1860) et Manuel de Falla (né en 1876). Catalan comme Albeniz, Granados est l’élève de Pedrell à Barcelone mais parachève sa formation et donc sa haute sensibilité à Paris. Granados avant d’être ce compositeur taillé pour le raffinement sonore, l’élégance technicienne et l’exubérance très stylée des couleurs… est surtout un pianiste virtuose qui enchante les salons parisiens. Influencé par le lyrisme échevelé, intérieur comme marqué par l’urgence d’un Schumann, Granados compose pour le clavier, fixant des formules désormais emblématiques du génie ibériques, telles l’arabesque libre, conçue telle une élipse aérienne très suggestive : Danses espagnoles (1892), Goyescas (1911) imposent sa grande habileté narrative et […]
ou
- chronologie: Compositeurs (Europe). Interprètes (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): P...