Antonio Baldi Actualités
castrat contralto italien
- contralto
- artiste lyrique
Dernière mise à jour
2024-04-27
Actualiser
2015-10-18 23:58:12
L’Orfeo de Rossi à Londres
[…] des longues scènes du Vénitien Cavalli, tous les suffrages). Le génie de Rossi est immense, contemporain de Monteverdi. Il aurait créé le genre de la cantate et son oratorio Giuseppe reste aussi un ouvrage d’un raffinement expressif et d’une gravité poétique, irrésistibles. Sur un livret de Francesco Buti (secrétaire du Cardinal Barberini), L’Orfeo que découvrent les parisiens est un spectacle total : Rossi a pu bénéficié des machineries de Torelli et des chorégraphies de Baldi. Déjà dans le prologue, la Victoire chante le triomphe des armées française menées par Anne d’Autriche. La victoire du poète chanteur aux Enfers annoncent la victoire finale de la France sur le mal. A l’époque de la composition de son Orfeo, Luigi Rossi perd son épouse : il restera en France jusqu’en 1649 puis repart pour Rome avec Antonio Barberini.Au sein d’une production qui dura 6 heures, les longs recitatifs italiens spécialité […]
2013-09-18 17:01:12
[…] d’un saxophone baryton pour « un voyage à l’intérieur du son » très énigmatique. Dans Iceworm, l’écriture toute en finesse du britannique Michael Taplin creuse la valeur expressive du silence alors que son compatriote Michael Cutting avec Artificial White sollicite la voix d’Hélène Walter dans une pièce bien conduite et superbement timbrée. Si les modes de jeu un rien expérimentaux de l’allemand Malte Giesen donnent à voir autant qu’à entendre, c’est le jeune italien Zeno Baldi (oreille fine et manière virtuose) qui se distingue lors de ce premier concert avec Cantor Dust, une pièce à la dimension plastique voire tactile dont il modèle et affine les textures avec une étonnante imagination. Le concert de 17h30 ménageait tout autant la pluralité des choix et la diversité des esthétiques parmi les 7 compositions entendues. Dans Le café du sud Coréen Eunho Chang, les deux sopranos Angèle Chemin et Hélène Walter, aussi […]
2012-12-11 19:35:00
Hommage à Meta Seinemeyer
Par André Tubeuf Plus allemande elle n'aurait pu être, fille d'un commissaire de police de Berlin ; ni mieux allemande, d'emblée élève du Conservatoire Stern (où elle côtoya un tout jeune Arrau, qui l'écoutera beaucoup et en est resté ébloui), puis de la Hochschule. Meta Seinemeyer (1895-1929) débuta à Berlin en 1918 à vingt-trois ans : ce fut son port d'attache avec, en 1925, Dresde où elle éclata et qui l'adora. Elle était évidemment née pour le sostenuto à l'allemande, les rôles wagnériens dits blonds et qu'elle chanta tous, dès ses premières saisons ; elle serait allée à Isolde certainement (un disque de la Mort existe, sublime) et aux Brünnhilde selon toute probabilité si le mal qu'elle traînait depuis des années (une leucémie sans doute) ne l'avait tuée en pleine ascension, à pas même trente-quatre ans. Exemple […]
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