Alan Banks Actualités
Dernière mise à jour
2024-05-02
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2023-12-26 10:17:21
Gustav Mahler (1860-1911) : Symphonie n°8 en mi bémol majeur. Carolyn Sampson et Jacquelyn Wagner, sopranos ; Sasha Cooke et Jess Dandy, altos ; Barry Banks, ténor ; Julian Orlishausen, baryton ; Christian Immler, basse. Minnesota […]
2022-02-17 05:00:00
[…] à plus d’éclat – Gregory Kunde qui en 2006 se trouvait dans le creux de la vague apparaît dans La donna del lago égaré entre les deux typologies de ténor rossinien : le contraltino qu’il n’était plus et le baritenore qu’il n’était pas encore. D’autres se trouvent confrontés à leur propres limites, dans l’aigu (Carmen Giannattasio), dans l’agilité (Kenneth Tarver), dans l’expression (Patricia Bardon), dans la précision et l’éloquence du trait (Malleja Cullagh), dans le timbre (Barry Banks), débordés par une écriture impitoyable qui exige la rare combinaison d’une technique souveraine et d’un tempérament hors du commun. Mais aucun ne démérite. Mieux, tous parviennent, à un moment ou un autre, à accrocher l’oreille et provoquer ne serait-ce qu’un court instant, l’excitation que seul procure le chant rossinien. Se détachent dans Ermione les deux ténors, Paul Nilon, Pirro d’une probité remarquable, et Colin Lee, dont l’Oreste fait regretter la retraite anticipée (pour raisons […]
2022-01-29 18:58:13
Français - Electrisante Cecilia Bartoli dans Il Turco in Italia de Rossini à l'Opéra de Monte-Carlo
[…] sicilien Nicola Alaimo est dans un registre qu’il connaît sur le bout des doigts et son incarnation de Don Geronio est d’une drôlerie absolue. La voix n’a par ailleurs pas de peine à soutenir l’implacable débit rossinien, le fameux chant sillabato dont il est le meilleur ambassadeur aujourd’hui. D’une prestance scénique affirmée et d’une voix épanouie, Giovanni Romeo n’a de son côté aucun mal à camper le poète manipulateur Prosdocimo. Virtuose émérite, le ténor américain Barry Banks décoche ses vocalises comme autant de flèches acérées (percutant « Tu seconda il mio disegno »). Le fait est d’autant plus remarquable que la mise en scène cantonne Narciso dans un rôle d’idiot, coiffé d’une crête blonde hideuse. Zaida et Albazar, tenus par José Maria Lo Monaco et David Astorga, s’illustrent avec beaucoup de présence, avec des timbres épanouis dans leur registre respectif. D’une verve remarquable, complice et fluide dans leurs interventions, le Chœur […]
2022-01-23 05:00:00
[…] Pesaro en 2005, Isabella, Isolier, Angelina depuis, qui ne fait qu’une bouchée de la modeste Zaida ; Filippo Adami, appelé à remplacer David Astorga souffrant, également familier de Pesaro, dont l’air d’Albazar, « Ah! sarebbe troppo dolce », intelligemment caractérisé devient un morceau de musique à part entière et non une simple aria di sorbetto que l’on écoute d’une oreille distraite. Plus à son emploi en Narciso qu’en Norfolk l’été dernier au Vitrifrigo Arena, Barry Banks a été privé de sa cavatine du 1er acte, ajoutée par Rossini lors des représentations romaines de l’œuvre en 1815, un an après la création scaligère. Fort d’une vélocité à toute épreuve et d’un timbre qui à défaut d’être séduisant reste prégnant, le ténor n’a pas besoin de ce numéro pour se frayer un passage dans les ensembles autant que dans son air, le périlleux « Intesi: ah! tutto intesi » dont les innombrables […]
ou
- chronologie: Interprètes (Océanie).
- Index (par ordre alphabétique): B...