Dernière mise à jour
2024-04-26
Actualiser
2022-04-06 04:00:00
« Ver de Lune amoureux d’une étoile », c’est ainsi que se prétend Microscope – avec son chapeau genre Inspecteur Gadget – vis-à-vis de la reine Popotte. Féérie, Le Voyage dans la Lune l’est totalement, que ce soit chez Jules Verne, Offenbach ou Méliès. Plus de 600 costumes à la création, il est difficile d’imaginer la splendeur d’un spectacle où brillaient certaines des vedettes de l’époque, Zulma Bouffar en prince Caprice et – à la reprise de 1876 où furent ajoutés les airs de Popotte – Thérésa déjà citée dans La Vie Parisienne. Aujourd’hui, Popotte nous laisse sur notre faim, car la version choisie est celle de la création, donc sans ses airs. Sans entrer dans les querelles habituelles concernant les diverses versions chez Offenbach, rappelons qu’il s’agissait d’un grand spectacle, avec un orchestre important, une figuration conséquente, et une mise en scène fastueuse sur un large plateau. La seule version qui […]
2022-02-08 05:03:00
[…] mi credea », souvent omis, qui donne lieu ici à une séance de séduction appuyée et cocasse sur la personne d’Alidoro. Ce dernier est interprété par un Matthieu Toulouse aux faux airs d’Édouard Philippe, qui incarne le solennel conseiller du prince avec une voix bien projetée et bien timbrée, surtout dans le grave. Le souffle, le phrasé, tout est soigné, notamment dans son aria « La del ciel nell’arcano profondo ». Quant aux talentueux membres du chœur masculin Opéra Éclaté, dont les noms auraient mérité de figurer sur le programme, ils donnent à chacune de leurs interventions une saveur particulière et jouent la comédie avec entrain, qu’ils dansent le cancan ou s’avinent joyeusement. Côté orchestre, l’effectif est réduit, comme souvent avec Opéra Éclaté, mais vaillant, notamment côté bois. L’interprétation manque cependant souvent de mordant, surtout en première partie : l’ouverture un peu poussive est à l’image de tout l’acte I, qui se caractérise en […]
2021-11-13 05:00:00
Cav/Pag ; l’abréviation désignant deux œuvres associées depuis 1895 résume le lien ainsi créé entre elles. De là à traiter ces deux opéras comme un seul, il y a un pas que le metteur en scène Éric Perez n’est pas le premier à franchir, mais qui demande une délicatesse et une prudence qui manquent à cette production. Que le même décor représente la place d’un village de Calabre et le parvis d’une église sicilienne, soit. Faire chanter « O Lola » à Turiddu non pas derrière le rideau mais devant, face à lui, en caressant le tissu rouge, admettons ; l’aria devient ainsi autant un chant d’amour au spectacle vivant qu’à la bien-aimée. Que l’ouverture de Pagliacci et son fameux prologue se voient placés avant Cavalleria Rusticana, on peut le regretter – c’est faire bien peu de cas du rôle d’une ouverture que de penser qu’elle peut annoncer autre chose que l’opéra auquel elle […]
2021-11-13 03:27:19
Clermont-Ferrand. Opéra. 9-XI-2021. Pietro Mascagni (1863-1945) : Cavalleria Rusticana, paysannerie chevaleresque en un acte. Avec : Chrystelle Di Marco, Santuzza ; Denys Pivnitskyi, Turiddu ; Ania Wozniak, Lola ; Dongyong Noh, Alfio ; Anne Derouard, Lucia. Ruggiero Leoncavallo (1858-1919) : Pagliacci, drame en deux actes. Avec : Solen Mainguené, Nedda ; Denys Pivnitskyi, Canio ; Dongyong Noh, Tonio ; Jean Miannay, Beppe ; Jiwon Song, Silvio. Mise en scène : Eric Pérez. Scénographie et costumes : David Belugou. Lumières : Joël Fabing. Chœur et Orchestre Opéra Eclaté, direction : Eric Pérez L’article est apparu en premier sur ResMusica.
ou
- Compagnies d'opéra (Europe).
- Index (par ordre alphabétique): O...