- Compagnie d'opéra
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Dernière mise à jour
2024-04-19
Actualiser
2020-03-23 07:00:39
Apprenant la mort de Louis XV de la petite vérole, Le Gallick, futur Supérieur de Saint-Sulpice, eut ce mot : « Il n’y a rien de petit chez les grands ». Pour la suite de cette série consacrée aux « fous chantants », nous examinerons quelques cas où elle a pu également se manifester chez de grands artistes. © Pramzan45 pour Wikipedia Qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de Carlo Bergonzi pour qu'il se décide à chanter Otello ? Nous sommes début 1999 lorsqu'Eve Queler et l'Opera Orchestra of New-York annoncent pour l'année suivante cette ultime prise de rôle. La stupéfaction gagne le planète lyrique : le ténor italien avait déjà fait ses adieux à New York en 1994 (un récital rien moins que réussi) et il aura près de 76 ans à la date du concert. Certes, il arrivait à Carlo Bergonzi de conclure un récital avec « Niun mi tema […]
2019-10-14 04:00:52
[…] en 2008, il avait toutes les couleurs et les nuances requises. Sa caractérisation du personnage était aussi particulièrement pertinente. Son Mario portait des opinions politiques, mais il n’était pas un intellectuel. C’était un personnage typiquement italien, une personnalité instinctive qui agissait et réagissait au gré des évènements. Malgré tous ses succès à l’opéra, sa performance la plus mémorable pourrait bien avoir été un concert, celui donné au Carnegie Hall le 9 mars 2002 avec l'Opera Orchestra of New York dirigé par son chef fondateur, Eve Queler. Marcello Giordani y chantait alors son répertoire de prédilection de ténor lyrique et distillait généreusement des perles d'une voix lumineuse : Adriana Lecouvreur, La Gioconda de Ponchielli, Les Huguenots et L'Africaine de Meyerbeer. Mais c’est avec Guillaume Tell de Rossini. Il bisse alors «Amis, amis, secondez ma vengeance» devant un parterre de mélomanes américains en transe, comme s’il avait marqué le touchdown décisif au Superbowl. […]
2017-11-05 06:06:23
Dans les années 70, Montserrat Caballé interpréta plusieurs fois le rôle de Gemma di Vergy (à Paris, Naples et Barcelone notamment) avant de l'abandonner, considérant qu'il était aussi difficile que « de chanter trois Norma » ! Enregistré dans la foulée d'un concert donné à Carnegie Hall, le 14 mars 1976, le présent enregistrement est d'une qualité parfaite, très largement supérieure aux autres témoignages de la diva espagnole (pardon : catalane !). On retrouve ici le soprano avec ses immenses qualités, mais déjà des défauts qui tourneront plus tard à la caricature : suraigus parfois criés, coups de glotte, graves excessivement poitrinés dans des effets dramatiques un peu outrés, consonnes qui disparaissent à l'approche d'un passage aigu, absence de variations… Au positif, on retrouve un timbre unique, un souffle inépuisable, un art de la coloration et de belles nuances, trouvant leur apothéose dans la grande scène finale saluée par une juste ovation du public. […]
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Opera Orchestra of New York ? Nous n'avons pas encore rassemblé beaucoup de contenu sur ce sujet, mais nous continuons à chercher.
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